Les tontons flingueurs (1963) de Georges Lautner

Lino Ventura Bernard Blier Francis Blanche Cyrille Laloy Jean Lefebvre Robert Dalban

=

Fernand Naudin

=

Raoul Volfoni

=

Maître Folace

=

KozAKi

=

Paul Volfoni

=

Jean


Pour vous mettre en appétit : >> la scène de la cuisine !   >> D'autres films dialogués par Michel Audiard...

Paul Volfoni
- Écoute, on t'connaît pas, mais laisse nous t'dire que tu t'prépares des nuits blanches... des migraines... des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours.

Raoul Volfoni
- Non mais t'as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Au 4 coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile...

Pascal
- A l'affût sous les arbres, ils auraient eu leur chance, seulement de nos jours il y a de moins en moins de techniciens pour le combat à pied, l'esprit fantassin n'existe plus ; c'est un tort.
Fernand Naudin
- Et c'est l'oeuvre de qui d'après toi, des Volfoni ?
Pascal
- Ce serait assez dans leurs sales manières ; Mr Fernand ? Je serais d'avis qu'on aborde molo, des fois qu'on serait encore attendu... Mais, sans vous commander, si vous restiez un peu en retrait... Hein ?
Fernand Naudin
- Ouais, n'empêche qu'à la retraite de Russie, c'est les mecs qu'étaient à la traîne qu'ont été repassés...

Maître Folace
- C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases !

Raoul Volfoni
- Mais y connaît pas Raoul ce mec. Y va avoir un reveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu'le sang coule mais maint'nant c'est fini ! Je vais l'travailler en férocité ! l'faire marcher à coup d'latte, à ma pogne je veux l'voir ! et j'vous promets qui demandera pardon ! et au garde-à-vous !

Fernand Naudin
- Patricia, mon petit... Je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la Pampa parfois rude reste toujours courtois mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu !

Fernand Naudin
- Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

Raoul Volfoni
- Bougez pas. Les mains sur la table. J'vous préviens qu'on a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours.
Jean
- Si ces messieurs veulent bien me les confier... Allons vite messieurs, quelqu'un pourrait venir, on pourrait se méprendre et on jaserait.

Maître Folace
- Touche pas au grisby, salope!

Paul Volfoni
- Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a aut'chose. Ça serait pas dès fois de la betterave, hein ?
Fernand Naudin
- Si, y'en a aussi.

Fernand Naudin
- Happy birthday to you !(ter)

Raoul Volfoni
- Alors, y dors le gros con ? Ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule. Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban. J'vais l'renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux.

Antoine
- Oui, surtout avec Papa. Il comprend rien au présent, rien au passé, rien à l'avenir, enfin rien à la France, rien à l'Europe, enfin rien à rien... Mais il comprendrait l'incompréhensible, dès qu'il s'agit d'argent.



Merci à www.audiart.net ! | [retour au sommet]