Hymne à l'Amour

 

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer,
Et la terre peut bien s'écrouler,
Peu m'ímporte si tu m'aimes,
Je me fous du monde entier !

Tant qu'l'amour inond'ra mes matins,
Tant que mon corps frémira sous tes mains,
Peu m'ímporte les problèmes,
Mon amour puisque tu m'aimes

J'irais jusqu'au bout du monde,
Je me ferais tendre en blonde,
Si tu me le demandais

J'irais décrocher la lune,
J'irais voler la fortune,
Si tu me le demandais !

Je renierais ma patrie,
Je renierais mes amis,
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi,
Je ferais n'importe quoi,
Si tu me le demandais !

Si un jour la vie t'arrache à moi,
Si tu meurs que tu sois loin de moi,
Peu m'importe si tu m'aimes,
Car moi je mourrais aussi !

Nous aurons pour nous l'éternité,
Dans le bleu de toute l'immensité,
Dans le ciel plus de problèmes,
Mon amour crois tu qu'on s'aime

Dieu réunit ceux qui s'aiment !

Marie la française

 

L'homme à la moto

 

Paroles: Jean Dréjac. Musique: Lieber, Stoller 1956
© 1956 Editions Warner Chappell
autres interprètes: Fanny

Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région.

Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait
Les ongles pleins de cambouis mais sur les biceps il avait
Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême
Et juste à l'intérieur, on lisait : "Maman je t'aime"

Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou
On la prenait en pitié, une enfant de son âge
Car tout le monde savait bien qu'il aimait entre tout
Sa chienne de moto bien davantage...

{Refrain}

Marie-Lou la pauvre fille l'implora, le supplia
Dit : "Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t'en vas..."
Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement
Dans le bruit de la machine et du tuyau d'échappement

Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux
Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu
Contre une locomotive qui filait vers le midi
Et quand on débarrassa les débris...

On trouva sa culotte, ses bottes de moto
Son blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon
Qui semait la terreur dans toute la région...

Dans les prisons de Nantes

 
(avec les Compagons de la Chanson)

 

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